Se souvenir ... [PV : Libre]

<< Le monde est vaste ma fille, ne l'oublie jamais, tu dois vivre la vie que tu désires et te rendre où tu le désires. Le monde est un espace libre, jamais il ne sera le territoire d'une personne en particuliers, approprie le toi si tu le veux, je te soutiendrais toujours ...>>

La voix de l'homme résonnait doucement dans la tête de la jeune femme aux allures de sorcières. Ses souvenirs s'éloignèrent sur la chevelure violacée de son père, ce dernier l'ayant quitté bien trop tôt. Il y a de ça onze ans. Il était dur de perdre un parent a à peine 6 ans. Mais ces mots ne l'avaient jamais quitté, comme sa voix. La seule chose qui avait disparu, c'était son visage ...
Le vent dans les cheveux, elle surplombait la ville du toit de l'école. Son ancienne école, qui avait été celle de ses parents et de ses grands-parents. Une école suivant les générations .. Mais abandonnée.
Cette ville était celle des déserteurs. Ou Fugitifs. Une vie qu'elle avait choisi, plutôt que de suivre la vie triste et banale des autres élèves d'écoles banales. Comme celle de Zuellni, de la ville voisine. Elle ne s'y était aventurée qu'à trois reprises. La première avait été pour commercer avec sa mère et un boulanger, la seconde était pour voler des fruits, la troisième était clandestine, plus que la seconde, elle s'était aventurée aux alentours du lycée et avait vaguement zieutés les élèves.

- Moutons !

Les yeux de la jeune femme, turquoises, étaient plein de méprise. Elle se retint de cracher et partit rejoindre sa mère et ses frères et soeurs de peur de les inquiéter.
Des souvenirs douloureux qui résidaient en elle ...
Elle s'avança sur le toit et s'assit sur le rebord, balançant ses jambes dans le vent, les cheveux baignant de fraicheur.

- Moi, Patchouli Knowledge, je jure de rester en dehors de tout ça, Papa, je te le promets ...

Elle ferma les yeux et laissa le vent l'envahir.

"Je dois absolument visiter ce lieu qui est apparu durant mon absence."

Sur ces paroles, Rutile quitta le lycée en courant et sortit de Zuellni.
Le soleil était à son zénith et quelques nuages pointaient leur nez sur la palette bleu du ciel.
Une légère brise passait le long des cheveux de Rutile qui s'agitait dans le vent. Il était dans Myath.
Essoufflé, il s'arrêta et leva la tête en l'air pour profiter de ce magnifique ciel. C'était dans ses moments là, qu'il avait vraiment l'impression d'être en été, car jusqu'à présent, il faisait plutôt gris...
Il se retourna lentement, toujours le bout du nez en l'air et croisa le regard d....

"Une sorcière?"

Après mettre frotté plusieurs fois les yeux, son regard pesait encore sur moi et elle n'avait pas disparut.

"Je pensais qu'elles faisaient plus peur que ca... Dans les contes elles me terrifiaient."

Il lui sourit et fit des gestes incompréhensible qui, pour lui, ce résumait à: Je peut venir te rejoindre petite sorcière? J'aimerais voir la vue qu'il y a de ton toit." Rutile se doutait qu'elle n'allait pas comprendre et cria:

- Voit-tu les oiseaux d'où tu est?!

Penser ...
Quel beau passe temps que celui là. Calme et sérénité, oui, c'est tout ce qu'il faut...
Enfin, calme... C'est un mot vague qui ne dure que très rarement apparemment.
Du coin de l'oeil, un mouvement non attendu la sortit de sa contemplation du monde. Patchouli baissa les yeux vers un jeune homme aux longs cheveux blonds qui lui faisaient de grands signes.

<< Il n'est pas d'ici celui là ... Il est bien trop habillé et ses traits sont bien trop soignés. Qui plus est, je connais tout le monde ici, et il y a très peu de nouvel arrivant ...

Elle soupira, ayant deviné qu'il venait d'une grande ville, elle se demanda ce qu'il venait bien faire ici. Personne ne devait avoir envie de venir dans cette ville ...
Ses yeux continuèrent de l'observer tandis que sa voix fit bisquer son oreille reposée.

- Vois-tu les oiseaux d'où tu es ?!

Il avait hurlé, à son souvenir, elle était loin d'être sourde. Un nouveau soupire la troubla et ses yeux se fermèrent comme résignés. Elle ne désira pas parler, il était un inconnu, et se contenta donc de lui faire un signe. Il devait être l'un de ces Moutons comme elle avait pris plaisir à les appeler et ne désirait donc pas lui adresser la parole ... pour l'instant.
Elle voulait d'abord s'assurer qu'elle avait une chance de se tromper et que la conversation qu'elle pourrait suivre serait un temps soit peu intelligente et spontannée ...

La jeune sorcière lui avait répondu d'un signe de la main propre au je-m'en-foutisme des asociales. Mais Rutile n'allait pas se laisser faire pour si peu. Il avait envie de rencontrer les personnes de cette cité et comprendre la raison pour laquelle ils ne s'étaient pas mélangé avec les zuellniens. Rutile lui refit de grands signes mais en vain, la petite sorcière avait belle et bien décidé de l'ignorer. En haut de son toit, un sentiment de supériorité l'avait sûrement envahi et cela aurait justifier (en quelques sortes) la méprise qu'elle a envers le jeune homme. Aucunement découragé, Rutile chercha un moyen d'atteindre le toit. Il sauta sur une caisse en bois et monta sur un rebords métallique, après s'être agrippé à une fenêtre, il tira sur ses bras et s'aida d'une pierre mal cimenté pour l'utiliser comme marche pied.

"Si j'avais su que je ferais de l'escalade aujourd'hui, je ne me serait pas habillé de la sorte..."

Bien qu'il réfléchissait aux conséquences qu'aurait cette petite ascension sur ses beaux vêtements, Rutile faisait de son mieux pour ne pas mourir d'une chute et s'approchait de plus en plus de l'habitante de Myath. Voilà! Un dernier effort et il était arrivé au toit. Maintenant il était face à face avec la jeune demoiselle qui l'avait ignorer.

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Rutile ouvrit des yeux ronds. Le premier mot qui lui vînt à l'esprit fut: "Petite?" Par rapport à elle, le jeune homme faisait pratiquement deux tête de plus qu'elle et il aurait presque pu la confondre avec une collégienne. Mais son visage ferme et bien tracé montrait une forte maturité et peut-être un grain de malice. Rutile la contempla un instant ce qui installa entre eux un long silence. Emergea alors du visage du jeune prince un sourire en coin, aux abords charmeur. Ensuite, il passa rapidement une main entre ses cheveux afin d'y ôter les grains de poussières qui aurait pu, malencontreusement, se retrouver là lors de l'escalade de la maison, et dit:

- Vous ne m'appréciez pas?

Autant être directe et connaître la raison pour laquelle elle lui avait adressé ce geste, plutôt que de perdre son temps avec des formules de politesses inutile. Rutile devenait rebelle? En aucune manière il n'aurait manqué aux convenances à Zuellni. Ce sentait-on plus libre dans cette cité?

Alors ce garçon était tenace, d'accord, elle l'avait invité à monter, mais sans trop en avoir vraiment envie. Mais elle se résolut au fait qu'un peu de compagnie de temps en temps autre que sa famille et les autres personnes de la cité ne lui ferait pas de mal. Elle soupira et se décida de prendre les dernières gorgées d'air libre avant qu'on ne vienne déranger sa tranquillité. D'une certaine façon elle savait que l'argumentation avec sa "tranquillité" n'était qu'une idiotie qu'elle avait trouvé pour laisser sa fierté au dessus de l'envie de se faire un ami extérieur. Car réellement, même si elle les avait méprisés, elle avait toujours désiré mieux les connaître. Mais affirmer une telle réalité, était au dessus de sa foutue fierté qu'elle rabattrait.
Elle prit une grande inspiration, décidée à devenir un peu plus sociable, quoi que restant hésitante et ne voulant pas créer de lien trop forts.
Puis, les mains du garçon se posèrent sur le bord du toit. Il s'y accrocha et se remonta et se mit debout. Il était à côté de Patchouli, laissant ses yeux la dévorait. Enfin, dévorer c'était un grand mot, il la décrivait plus qu'autre chose.
Il finit par prendre la parole, une nouvelle fois, et ce qu'il lui dit la fit rire.

- Vous ne m'appréciez pas ?

L'apprécier ? Non, elle ne pouvait pas, elle le connaissait depuis pas assez de temps, vraiment pas assez de temps pour employer un mot comme celui ci. Elle se rendit ainsi compte que les habitants des autres villes, plus civilisés et développés, balançaient leurs sentiments beaucoup trop facilement. Elle comprit que les verbes "aimer", "apprécier" et "désirer" étaient devenus des termes basiques employés n'importe quand et pour des gens que l'on connaissait à peine. Ils le disaient alors que les sentiments n'étaient pas là, oubliant leur signification. L'amour, l'amitié et la passion étaient des attitudes propres et rares que l'on éprouvait pas tout le temps.
Alors elle avait rit face à cette ingénuité qu'elle trouva attachante. Et se décida à répondre, il le fallait après tout.

- Apprécier ? Je vous rappelle que nous ne nous connaissons pas du tout, que même nos noms nous sont inconnus, alors oui, je ne vous apprécie pas. Cependant, je suis toujours comme ça. Alors ne vous en faites pas. Asseyez vous, ne restez pas debout comme ça, vous allez prendre mal au dos.

Elle ne le regarda un instant pour finir par consacrer le reste de sa vue à l'horizon. De près il était plus aguichant et charmant, mais elle n'en tint pas compte, ce n'était pas son genre de personne. Peut-être en amitié, mais cela ne risquait pas d'allez plus loin. Bien trop banale.
Elle rit discrètement une nouvelle fois.

- Apprécier ? Je vous rappelle que nous ne nous connaissons pas du tout, que même nos noms nous sont inconnus, alors oui, je ne vous apprécie pas. Cependant, je suis toujours comme ça. Alors ne vous en faites pas.

Effectivement, nous ne nous connaissions pas, bonne remarque. Pourtant, sans le vouloir, moi je la connaissais. Comment ca? Eh oui! Je savais que c'était une vilaine sorcière qui se baladait la nuit sur son balai avec son vilain chat noir! Mais... je ne voulais pas lui faire part de cette constatation qui aurait pu me faire perdre ma crédibilité en temps qu'homme en bonne santé physique et moral. De plus, il s'avère que les gentilles sorcières existent, et je ne voudrais pas commettre une faute de jugement en la classant dans les "méchantes". Alors, examinons la pour savoir dans quelle catégorie la mettre... Il n'y a pas de doute, c'était une fille franche et directe, aucunement timide quoi que je la soupçonne de préféré la solitude a la compagnie d'élégant jeune homme. Mais je ne peux pas lui en vouloir, je sais que c'est toujours agréable d'être seul, on n'a pas de mauvaise surprise.
Étrange... elle ne me regarde pas dans les yeux... peut-être que sa porte malheur de fixer une sorcière des yeux. Oups! Je vais être maudit! Ne la regardons plus, fixons, comme elle, un point invisible.

-Asseyez vous, ne restez pas debout comme ça, vous allez prendre mal au dos.

Ah oui, tiens? Pourquoi je restais debout? Peut-être prenais-je un malin plaisir a me sentir plus haut que cette frêle créature et être le plus élevé de la ville de Myath. Ouh... quel vaniteux personnage je fais... Parce que: se sentir supérieur aux autres... c'est mal! U_U
Pendant que je m'installais a ses côtés et que je faisais pendre mes petits peutons dans le vide, j'observais l'espace. Jetants de brefs coup d'oeil à droite puis à gauche, je conclus que la seule manière d'arriver sur ce lieu était celle que j'avais utilisé: l'escalade. J'en déduis donc, que la jeune demoiselle était plutôt agile et était venu ici pour avoir du calme. Du calme? Décidément, j'ai tout faux avec elle. Je ne suis pas du genre discret (a part lors de combats) et encore moins silencieux. Je la dérange c'est certain. Finalement, je me décida à lever la tête de mes jambes et regarder la vue. Myath... Une ville d'une pauvreté affligeante mais d'un charme naturel. Le soleil avait légèrement décliné mais cela ne changeait en rien la chaleur étouffante qui nous tombait dessus. Je souffla un coup et poursuivis:

-Pourquoi vous vous isolez petite sorcière? N'y a t'il pas pleins de choses à découvrir en bas?

Dans cette question s'en cachait une autre: "Qu'est ce qui ne va pas dans cette ville?" Je devais me renseigné pour donner une réponse clair à Hunter. Et, qui de mieux placé, qu'une habitante de la cité elle même, pour me procurer ses renseignements?

Décidément, ce garçon restait assez respectueux dans sa manière de faire, quoi que légèrement penaud, tout en étant quelqu'un de très curieux. Elle se surprit à sourire une nouvelle fois. Cette sorte de timidité, ou peut-être de maladroit en lui le rendait amusant.
Quelques secondes passèrent et il s'assit enfin. Patchouli sentit son regard sur elle, mais ne s'en offusqua pas et changea encore moins ses projets de contemplation pour ce garçon aux allures princières. Elle réhaussa rapidement ses couettes et rejeta ses cheveux en arrière tandis qu'un silence s'installait. Finalement, elle allait l'avoir son silence, Dieu soit loué ! Calme, reste là.
Elle adorait le calme, sa douce et belle ville, ce coeur battant, ses habitants pauvres de biens mais riches de coeurs. Quelque chose que les hommes avaient tendance à oublier depuis quelques décennies à la grande tristesse de la jeune femme qui voyait en l'amour et l'amitié deux relations magiques, chères et rares.
Mais bon .. Tout le monde n'avait pas la même vision qu'elle, ce qui était assez dommage, mais elle ne désira en rien s'attardait sur ces différences humaines qui faisait d'unique chaque Homme.
Bien sûr, comme elle s'en douta, le silence ne dura que très peu, car oui, dix bonnes minutes, c'était très peu pour Patchouli. Le jeune homme prit la parole, encore.

- Pourquoi vous vous isolez petite sorcière ? N'y a t'il pas plein de choses à découvrir en bas ?

Amusant ? Oui, c'était le cas. Elle décida de répondre en deux fois. Faisant mine d'être offusquée de l'appellation qu'il lui avait attribuée.

- Sorcière ? Qu'est-ce qu'il peut bien te faire croire une telle chose ? Je suis une simple humaine comme toi et moi, je n'ai pas de pouvoirs magiques, je ne vole pas, mon balais n'a pas non plus cette capacité, je suis allergique aux chats et je ne peux pas faire apparaître de lapin ou bien un bouquet de fleurs dans mon chapeau, que je n'ai pas, sois dit en passant.

Elle rit, cette fois ci, pour de bon. Un rire bien sincère, un rire amusé et joyeux. Un rire qu'elle n'avait l'habitude de connaître qu'en compagnie de sa famille et de ses amis rares, mais proches. Elle reprit ensuite.

- C'est mon accoutrement qui doit t'y faire penser. J'aime ce style un peu excentrique, comme moi. Tu vois, quelque chose d'inhabituel. Un grand nombre de personne à Myath s'habillent différemment que les gens civilisés que tu as l'habitude de fréquenté. Je présume que ça doit être assez étonnant de croiser des gens comme moi d'où tu viens, mais ici, c'est tout à fait banal.

Elle rit un instant de plus et se calma assez rapidement pour répondre à ses questions de son calme naturel légèrement froid.

- J'aime m'isoler, parce que le calme est mon meilleur aussi. Mais aussi parce que ça me permet de réfléchir un peu mieux. C'est aussi une façon pour moi de rêver. La nuit ne me suffit pas, il me faut aussi rêver le jour à un présent que je n'aurais peut-être jamais. Je suis beaucoup trop souvent en bas, à m'occuper de mes cadets et des villageois. Alors je viens ici pour me réfugier et penser à autre chose.

Elle lui sourit, le regardant vraiment pour la première fois et reporta son regard vers l'horizon en prenant une grande inspiration de l'air frais.

- Sorcière ? Qu'est-ce qu'il peut bien te faire croire une telle chose ? Je suis une simple humaine comme toi et moi, je n'ai pas de pouvoirs magiques, je ne vole pas, mon balais n'a pas non plus cette capacité, je suis allergique aux chats et je ne peux pas faire apparaître de lapin ou bien un bouquet de fleurs dans mon chapeau, que je n'ai pas, sois dit en passant.

Quoi!? Ce n'est pas possible?! Quelle déception. J'avais toujours rêvé pouvoir parler à celles qui avaient enchantées mon enfance et qui remplissaient des pages et des pages de contes et de fables. Les sorcières... des créatures extraordinaire. Et moi qui pensais que je venais d'en rencontrer une qui se trouve être une simple humaine. Mais! Suis-je bête?! Elle dis ça pour garder l'anonymat, pour ne pas qu'on l'a découvre! Comment n'y ai-je pas pensé avant?! Je lui lança un regard compatissant et fit mine de la croire, un sourire idiot sur le coin des lèvres. Hope... lorsque je vais te raconter ma journée, tu ne vas jamais croire ce qui m'est arrivé... J'ai hâte de te revoir...

- C'est mon accoutrement qui doit t'y faire penser. J'aime ce style un peu excentrique, comme moi. Tu vois, quelque chose d'inhabituel. Un grand nombre de personne à Myath s'habillent différemment que les gens civilisés que tu as l'habitude de fréquenté. Je présume que ça doit être assez étonnant de croiser des gens comme moi d'où tu viens, mais ici, c'est tout à fait banal.

Effectivement, c'est son accoutrement qui m'a mit sur cette piste et puis, ses cheveux mauve aussi. C'est vrai que c'était excentrique.

-Anti-conformiste? Ca me plaît. ^^

Changeant de ton, elle ajouta:

- J'aime m'isoler, parce que le calme est mon meilleur aussi. Mais aussi parce que ça me permet de réfléchir un peu mieux. C'est aussi une façon pour moi de rêver. La nuit ne me suffit pas, il me faut aussi rêver le jour à un présent que je n'aurais peut-être jamais. Je suis beaucoup trop souvent en bas, à m'occuper de mes cadets et des villageois. Alors je viens ici pour me réfugier et penser à autre chose.

A part le faîte qu'elle parlait beaucoup et que je ne m'attendait pas à ce qu'elle déverse un telle quantité de mots je retînt aussi cette phrase: "La nuit ne me suffit pas" Haha! C'est donc qu'elle vagabondait la nuit?! Démasqué petite sorcière! :D Confiant en la découverte que j'avais fait, je lui répondit:

- C'est vrai que la solitude est le meilleur ami de l'homme mais aussi son pire ennemi. Ne deviens pas asocial petite sorcière!

Je lui souris gentiment, comme le sourire rassurant d'un grand frère. Je leva la tête pour regarder devant nous, pour regarder Myath pour regarder l'avenir.

-Et quel est ce présent que tu rêverais avoir? Un présent sans problème? Un présent sans tristesse ni désespoir? ... Oui. Ce serait beau. Ce serait tout le temps joyeux. Ce serait magnifique.
Ce serait ennuyant... misérablement ennuyant...
Ton présent ne te plaît pas?

La chaleur, jusqu'à présent difficilement supportable, se dissipa et laissa place à d'imposants nuages gris qui s'avançait vers nous. Il allait pleuvoir, je m'en réjouissais. Peut-être que la petite sorcière allait m'inviter chez elle pour nous protéger de la pluie. Peut-être vais-je rencontrer d'autres habitants de cette chère ville... J'en trépignait d'impatience.

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